« Nous sommes des hommes honnêtes, et amants de la Liberté »
« Somos hombres honrados y amantes de la Libertad »
Citation extraite des Mémoires d'exil d'Eladio Gonzalez Guerrero
La collection Amants de la liberté s’ouvre avec l’histoire de mon grand-père maternel. Son exil forcé d’Espagne pour fuir la dictature fasciste.
Son amour de la liberté habite toute ma famille, mais je sais que c’est une valeur qui rassemble beaucoup de personnes. Certaines et certains ont aussi vécu un déracinement, un exil, contraints ou contraintes par l’injustice et le despotisme d’abandonner leur terre bien aimée. Le fascisme n’a pas de continents, pas de frontières, pas de couleurs, pas de sentiments. Est-ce un combat du passé ? Malheureusement non. Aujourd’hui encore, les camps de réfugiés font l’actualité, et des personnes sont contraintes à fuir la tyrannie de groupes fascistes.
Son amour de la liberté habite toute ma famille, mais je sais que c’est une valeur qui rassemble beaucoup de personnes. Certaines et certains ont aussi vécu un déracinement, un exil, contraints ou contraintes par l’injustice et le despotisme d’abandonner leur terre bien aimée. Le fascisme n’a pas de continents, pas de frontières, pas de couleurs, pas de sentiments. Est-ce un combat du passé ? Malheureusement non. Aujourd’hui encore, les camps de réfugiés font l’actualité, et des personnes sont contraintes à fuir la tyrannie de groupes fascistes.
Cette collection est faite pour vous les amoureux de la liberté, pour raconter vos histoires personnelles ou familiales; vos témoignages du passé, vos récits d'aujourd’hui, et vaincre ensemble le fascisme comme idéologie.
Sylvain Magilaner González
Dans la collection Amants de la liberté,
Après La Platera, les Mémoires d’Eladio Gonzalez Guerrero vont voir le jour
Montez dans la carriole avec Eladio, prenez place entre le curé et Don Cayetano, l’instituteur...
Sur le chemin ouvert à Fines (Andalousie) par La Platera, nous voici en compagnie d’Eladio, mon père, dans une carriole qui parcourt les chemins cahoteux de l’Espagne des années 1920 aux belles routes de la France des années 1940. Nous côtoyons la grande misère du peuple, l’égoïsme des possédants, les tares des hommes d’Église, des bourgeois, et de l’armée, la violence de la guerre, les souffrances de l’exil. Tout au long, Eladio le militant, avec persévérance, nous délivre son message de fraternité et de justice, empli de naïveté et d’ironie.
Sur le chemin ouvert à Fines (Andalousie) par La Platera, nous voici en compagnie d’Eladio, mon père, dans une carriole qui parcourt les chemins cahoteux de l’Espagne des années 1920 aux belles routes de la France des années 1940. Nous côtoyons la grande misère du peuple, l’égoïsme des possédants, les tares des hommes d’Église, des bourgeois, et de l’armée, la violence de la guerre, les souffrances de l’exil. Tout au long, Eladio le militant, avec persévérance, nous délivre son message de fraternité et de justice, empli de naïveté et d’ironie.
Sous le signe de la transmission
Quand il me confie ses mémoires en 1973, mon père me dit : « tu sauras quoi en faire ». Il en a adressé une copie à la Pirenaica, radio du parti communiste espagnol, à laquelle il collabore depuis sa création en 1941, sous le pseudo de Don Curioso. Eladio aurait aimé voir ses textes sur le web, accessibles au monde entier. Sur internet, j’ai pu trouver d’abord l’aide à la mise au point de l’édition en espagnol, auprès de l’écrivain Boni Ortiz Cabello, en 1999. Aujourd’hui, Sylvain Magilaner González, petit-fils d’Eladio, devenu éditeur indépendant et illustrateur, m’accompagne; dernière rencontre, tout aussi fructueuse que symbolique, celle de Javier Carreno Soler, historien-archiviste de la ville même de Fines, le terroir familial. Il fait partie de cette génération d’archéologues qui donne la parole aux victimes du franquisme. Il éclaire le contexte historique par ses notes et des documents d’archives patiemment mis au jour. Enfin, le groupe « González y aliados » constitué par les membres de la famille, fonctionne pour le partage de la mémoire familiale.
Et de la résilience
Car les descendants, reliés à la diaspora des fils et filles de républicains espagnols et de leurs enfants, en quête de reconnaissance et de justice, sur la voie de la résilience, ne sont-ils pas les réalités augmentées de leurs prédécesseurs?
Il ne me restait plus qu’à traduire en français et à ajouter des éléments utiles à une meilleure compréhension du discours d’Eladio de ce côté des Pyrénées où je suis née, où j’ai grandi, ce pays des Droits de l’Homme. Ce que je fais, avec une joie profonde et un grand soulagement.
Eloisa González Merino
Après La Platera, trois livres et ebooks disponibles en français et en espagnol sont en préparation :
– Autobiographie, 1920-1936
Eladio nous décrit l’éveil de sa conscience politique, à la manière d’un roman d’apprentissage, au fil de ses rencontres, et des expériences qui l’ont marqué; son message est celui d’un militant-né, la lutte contre l’injustice chevillée au corps.
Eladio nous décrit l’éveil de sa conscience politique, à la manière d’un roman d’apprentissage, au fil de ses rencontres, et des expériences qui l’ont marqué; son message est celui d’un militant-né, la lutte contre l’injustice chevillée au corps.
– Mémoires de la Guerre d’Espagne, 1939-1939
– Mémoires d’exil par un réfugié, 1939-1945
– Mémoires d’exil par un réfugié, 1939-1945
